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samedi 5 janvier 2013

Et ailleurs, des gynocides silencieux, en toute impunité, et leurs conséquences

Femmes manquantes en Inde et ailleurs. Résultat, frustration sexuelle, viols, violences entre mâles, barbarie, les femmes sont une denrée rare (lien)

Lien avec "des pays en manque de filles", des drames annoncés


In english here (link)

Note: ces statistiques concernant des hommes et des femmes de tout âge, les pays où il y équivalence ne sont pas forcément des pays féministes mais parfois des pays où la condition des femmes est telle que malgré leur plus grande résistance, elles meurent plus jeunes que les hommes (mutilations sexuelles, mortalité en couches etc..)

UN GYNOCIDE SILENCIEUX: RÉSULTAT

Il me souvient, il y a fort longtemps (15, 20 ans ?) lorsque j'enseignais la philo en IUFM, avoir observé qu'à la suite de ces "avortements sélectifs" couramment pratiqués en Inde, Chine entre autres (80 MILLIONS DE FEMMES MANQUANTES SEULEMENT EN CHINE !) par des cliniques proposant des "forfaits" économiques tout compris, reconnaissance sexuelle ET avortement au cas où il s'agit d'une fille, un "bonus" appréciable... avoir observé donc que d'ici une vingtaine d'années ou même avant, il y aurait un tel déséquilibre hommes-femmes dans ces pays que cela allait immanquablement générer une barbarie sans nom.. à moins d'instaurer la polyandrie, officielle ou non, difficile à mettre en place [mais elle existe tout de même, une femme étant parfois contrainte d'épouser les frères avec l'"élu" (antinaturelle cependant, un seul homme -en principe- nous suffisant amplement -surtout si on bosse-..) si bien que dans des cas on tombe sur un surmenage épouvantable, imaginez qu'il en ait 5 !.. (les DSK femelles, malgré une littérature -masculine- abondante à ce sujet, étant plutôt rares) bref, un c'est bien, deux bonjour les dégâts, d'autant que pour les femmes la sexualité matrimoniale s'accompagne presque toujours de "services" connexes à savoir lessives, bouffe, maternages etc..]

 Lien avec "Les adivasis"
De jeunes hommes seraient privés d'épouses et partant, dans des pays où cocufiage et batifolage sont périlleux, de sexualité. Mauvais; TRÈS : frustrations, bagarres, viols, rapts de jeunes filles allaient forcément s'ensuivre. Et voilà, c'est arrivé. Cela va encore augmenter, la frustration sexuelle, mal tolérée par les mâles, qu'il s'agisse de boucs, chiens, matous, coqs et autres deux pattes [surtout associée au chômage, au désœuvrement] étant propice à toutes sortes de "débordements" comme on dit joliment. La nature fait bien les choses, on est à 1/1 à l'âge adulte, un homme pour une femme, c'est parfait.. s'il ne s'y ajoute pas des problèmes de "DSKisme" [des mâles type caniche sautant sur tout ce qui bouge et tentant d'accaparer à eux seuls tout un harem], de polygamie, de dot ou autres conneries, religieuses ou non, qui génèrent les mêmes drames

Mais là c'est le top, car on est dans le domaine sacré de la "science", ou plutôt de la technique qui se donne pour science, la "science" utilisée à fins inéthiques abjectes et dangereuses. Comment les Diafoirus qui ont pratiqué et pratiquent encore [moyennant espèces] ces avortements sélectifs de masse n'ont-ils pas vu ce qui allait inévitablement advenir d'ici 15-20 ans? 

Le viol suivi de mort dans le cas dont il est question (une de ces jeunes indiennes est décédée il y a une heure à peine de ses blessures après avoir agonisé dix jours) en sont la conséquence barbare, atroce... et parfaitement prévisible. Les coupables sont dans l'ordre : les agresseurs certes, mais aussi les autorités qui laissent courir car lorsqu'un acte, si barbare soit-il, est aussi courant, la police (briefée? Les statistiques?) tend à se faire tirer l'oreille pour réagir voire même enregistrer, à minimiser, par exemple dans le cas de la jeune fille qui s'est suicidée après que sa plainte ait été REFUSÉE, les flics lui ont conseillé d'accepter un dédommagement financier !! ou carrément d'épouser un de ses violeurs au choix -génial, "violée un jour, violée toujours"!- voire même à l'incriminer comme cela a été fait une "scientifique" [j'adore] au sujet de celle qui est morte de ses blessures tout à l'heure ["si elle n'avait pas résisté, ses intestins eussent été intacts ou pas aussi déchirés" a-t-elle observé -moralité, si vous vous faites violer, sodomiser, ce qui est presque toujours le cas, évitez de crier, détendez vous bien, munissez vous de vaseline dans les transports en communs à tout hasard on ne sait jamais et attendez que ça passe, vous aurez ainsi plus de chance de vous en sortir!-] mais si on remonte en amont, les responsables sont aussi et en PREMIER ceux qui ne seront jamais inquiétés et qui même ont fait et font encore leur beurre avec ces gynocides: les avorteurs "sélectifs" de futures bébées.

mardi 25 décembre 2012

Un certain Dieu... pas donné

... qui revenu d'Iran affirme (enfin à mi mot puis carrément), après qu'il ait été reçu par le gratin à turban, que Sakineh.. est coupable, c'est pas vrai? Qui l'eût cru! Alors je me dois de préciser: ce monsieur a un site "hénorme" que je ne citerai pas pour ne pas lui faire de pub, sur lequel je me suis fourvoyée autrefois. Bien sympathique, il s'agissait de "jeunes" de banlieue causant et écrivant mal qui voulaient savoir ce qu'il en était de la Shoah. Quelques "iraniens" aussi leur avaient dit que, ils leur avaient "expliqué" à leur façon [en gros tout ça c'était de la porpagnade, le laisse la coquille, sioniste]... Que fallait-il penser? Alors j'ai pris le relais et j'ai, moi, expliqué. Mais c'est bizarre, ils ne comprenaient pas. J'ai re expliqué, avec références, bouquins, les miens et d'autres etc... Patiemment. Mais ils ne comprenaient toujours pas et petit à petit, comme c'est bizarre, le ton se mettait à changer, plus de fautes de syntaxe, des info apparemment assez pointues (mais fausses), des sarcasmes hors de leur soi-disant portée, bref, de jeunes de banlieue il n'y avait point mais des révisionnistes, beaucoup, et particulièrement pervers, rien n'était ouvertement écrit de trop répréhensible mais les liens associés était du plus bel antisémitisme comme même un Darquier de Pellepoix le bien nommé n'aurait pas osé rêver. Lorsque naïvement (au début) je le faisais remarquer, j'avais un message de réponse hypocritement confus, le lien disparaissait aussitôt.. pour réapparaître quelques temps après voire immédiatement avec une autre adresse. C'était un jeu de chat et de souris impossible à gagner bien sûr car ils étaient nombreux.  

Je m'étais faite avoir, il s'agissait en fait de barons qui trouvaient le personnage idéal pour ferrer le poisson [genre "onsépa on y comprend rien, on n'a pazété à l'école"]. La procédé dans la comédie s'appelle la feinte naïveté.

Alors j'ai joué le jeu. Pour voir jusqu'où ça irait. Cette fois, les cartes étaient retournées, j'avais carrément affaire à des iraniens ou des potes qui ne s'en cachaient plus. Je n'ai pas été déçue: comme je m'étonnais de la fermeture du pays, de la difficulté à obtenir des visas, "on" m'annonça que c'était réglé, ils payaient même le voyage et s'il m'en souvient le séjour pour bien montrer leur ouverture d'esprit. Ils n'avaient rien à cacher. Cette propagande qui les éreintait était un déni des droits de l'homme etc... Argument suprême qui devait me scier les pattes. Nullement démontée. "Ca ne me déplaisait pas mais enfin j'étais, comme ils avaient pu s'en apercevoir au cours de mes nombreux commentaires, il fallait bien l'avouer, femme et pire, n'avais pas la moindre intention de m'ensacher, mais j'étais sûre que libéraux comme ils l'étaient, ça ne poserait aucun problème. 

C'est tout. Plus de réponses évidemment, plus d'invitation. Comment s'étonner que ceux qui "y" sont allés, ensuite aient trouvé Sakineh coupable et même plus que ça. Notons qu'ils ne l'ont pas vue, ils n'ont vu que ceux qui l'ont condamnée.. et ne disent rien des "preuves" qu'on (?) "lui" a fournies; juste le résultat. Je résume : invité en Iran chez et par des mollahs, le monsieur entre autres est revenu convaincu du bien fondé des accusations contre Sakineh parce qu' "on" (?) lui a dit "des trucs" (?) qu'il n'est évidemment pas question de préciser. Mmm. Imparable ! Une pantalonnade.

mercredi 4 janvier 2012

Réponse à ceux ou celles qui "s'en fichent" comme Eva, cependant engagée.. An answer for those who say "I don't care, it's worse somewhere"..

An answer for those who say "I don't care, 
it's worse somewhere" (this blog is now bilingual !).. 

The name of this cat is Eva !

The argument "it's worse somewhere else, thus don't worry about it !".. is the worst. It bites itself the tail as a crazy kitten : somewhere else also, one will say "it's worse somewhere else". It allows to justify everything, the anti-semitism ("it's worse somewhere else, look"), the gynocide ("it is their law and it's worse somewhere else, see USA"), the racism generally ("it's worse in Africa, look there how they treat their servants") and so on... There is always one "somewhere else", real or not, invoked to justify any horrors "here". In other words, the evil does’t justify the evil. And the fight against it is the same everywhere, just declined in various ways depending on how it is expressed : in Iran, Sakineh and all women sentenced to death by stoning or to be hanged from a crane, a very awfull dead because a crane is not done for hanging but for lifting very slowly heavy weights.. in US, black people identically sentenced to death, but by lethal injection.. and so on..What would you prefer? Note : the Koran says nothing about the crane, you know?

An other argument, most of the time very aggressive, consists in minimizing a cause by comparing it to an other one "immeasurable", "immense" as it is said -real or not-, which would make it minor.. with the intent to make feel guilty the poor one who support it -this argument is often launched against the animals’s defenders-: "it's worse for the men and you don't care of it" -bastard!-… argument always used by those who, as a general rule, don’t care, neither about "somewhere else where it's worse" nor of the cause of those they criticize. No humanist will never find a too "small" cause for him. Never.

Example: I made an hunger strike for "futile" reasons compared with the wars, with the death penalty, stoning  and so on, OK... But a symbolic one, in fact very important for all women in my town (link with the video "a woman against the mayor's team of her village"). Among the signatories of my petition, there were simple people of the willage, but also others ones involved to much more important causes : nobody among them has never said to me "there are lot of things graver than your little affair". On the contrary, they all questioned me, helped me. The only ones –very few ones- who opposed me this argument were engaged… nowhere ! A detail: I won by the justice -not by the hunger strike which nevertheless made this story known (link in french) by many people, what was my purpose.- An immense victory, not for me but for all women here who now will dare to raise the head I hope so (link in english-french).


 "Les condamnations à mort ont lieu partout, surtout aux USA - même ado, même handicapé etc. Les lapidations ont été inventées par les judéo-chrétiens... Il n'y en a pas plus en Iran, et puis c'est leur loi".. je cite Eva Résistons.
Ce que tu dis est "une petite injustice vaut mieux qu'un grand désordre". Que les USA soient.. ce qu'ils sont, OK, mais ils n'ont tout de même pas la charia. Le combat pour Sakineh est le même ou s'apparente à celui contre la peine de mort partout, sauf que dans le cas ce sont les femmes qui sont plus spécifiquement visées comme les noirs aux USA.

L'argument qui consiste à dire "c'est pire ailleurs donc laissons filer" se retourne comme un gant : ailleurs aussi on dira "c'est pire ailleurs" et ainsi de suite. Il permet donc de tout justifier, l'antisémitisme ("c'est pire ailleurs, regardez"), le gynocide ("c'est leur loi et c'est pire ailleurs, regardez aux USA"), le racisme en général ("c'est pire chez eux, regardez en Afrique comment ils traitent leurs serviteurs") etc.. Il y a toujours un "ailleurs", réel ou suscité pour tenter de justifier un "ici". En d'autres termes, le mal ne justifie pas le mal.

L'autre argument qui consiste à minimiser une cause par rapport à une autre, immense qui la rendrait secondaire.. pour se moquer voire culpabiliser de celui qui la dénonce, souvent invoqué.. contre les défenseurs... des animaux ! genre "c'est pire pour les hommes et vous vous en fichez"... l'est toujours par ceux qui en règle générale ne se soucient ni de "l'ailleurs où c'est pire" ni de la cause de ceux qu'ils fustigent. Aucun humaniste ne trouvera un engagement trop "petit" pour lui. Jamais.

Ex j'ai fait une grève de la faim pour des raisons au fond symbolique mais quasi "futiles" d'une certaine manière" (lien avec la vidéo, "une femme seule contre la mairie de son village").. futiles certes par rapport aux guerre, à la peine de mort etc.. Or, parmi les signataires de ma pétition, il y avait des gens simples mais aussi d'autres très pointus engagés ailleurs pour des causes beaucoup plus importantes : aucun ne m'a jamais dit "voyons, il y a des choses plus graves que ça.." en se citant en exemple. Bien au contraire, ils m'ont tous questionnée, aidée. Les SEULS -rares- QUI M'ONT ASSÉNÉ CET ARGUMENT ÉTAIENT DES GENS QUI N’ÉTAIENT ENGAGES NULLE PART. Un détail : j'ai gagné par la justice -pas par la grève de la faim qui a pourtant eu l'avantage de faire connaître l'affaire (lien) à beaucoup, ce qui était mon but. Un immense soulagement, non pour moi mais pour toutes des femmes ici qui à présent oseront relever la tête.


mardi 27 décembre 2011

SOS. Payam Amini. Et chronique du sexisme ordinaire et extraordinaire, Sakineh, une femme Iranienne "graciée" de la lapidation.. mais vouée à la pendaison !





























"Dieu est grand et pardonne" (le Coran)

Chronique du machisme du pouvoir, multiforme, de la plus cocasse, pagnolesque et au fond comique (lien) à la plus tragique et atroce : Sakineh, condamnée par la "charia" à la lapidation pour "adultère" (à présent "commuée en raison de la pression internationale en.. pendaison)... et à 10 ans de prison pour "meurtre" (de son mari) attend à présent son exécution qui PEUT SURVENIR N'IMPORTE QUAND. Un meurtre de son mari que rien de prouve, à dire vrai, tout prouve le contraire (mais lorsqu'un homme est assassiné en Iran, on regarde toujours vers sa femme, adlutère, qui sait? Ou coupable de toutes manières*, et comme les interrogatoires sont... ce qu'ils sont, vous devinez la suite). Cependant, elle n'a jamais avoué (le cas, rare, mérite d'être souligné). Et tant d'autres (lien avec le livre "femmes d'Iran" in extenso.)

Un détail presque cocasse : l'Iran ne connait pas la confusion de peine, mais alors pas du tout ! par exemple une femme condamnée à la lapidation ET à la prison doit préalablement effectuer sa peine avant d'être, au terme de celle-ci (ou, sans rire, par une "libération anticipée") lapidée ou pendue.. après avoir été torturée (100 coups de fouets par ex) si le jugement le prévoyait comme ce fut le cas de Sakineh. Au cas où elle a survécu évidemment.
Ceci est une lettre ouverte à tous les décideurs de ce monde et aux autres, tout aussi décideurs par des manifs, prise de position, médias etc.. Notre pression a permis jusqu'à présent qu'elle ne soit pas lapidée, ne la relâchons pas !!! Elle ne peut à présent compter que sur nous.

Un autre détail : la pendaison ou plus exactement en le cas l'"élévation" par une grue comme cela se pratique en Iran, quoique moins impressionnante pour le public, n'est pas une mort meilleure car, contrairement au système anglais ayant fait ses preuves partout qui, lâchant brutalement la trappe sous les pieds du condamné, lui donne un coup sec qui lui rompt immédiatement les cervicales d'où mort quasi instantannée (voir Saddam Hussein).. l'élévation génère au contraire une mort lente par simple asphyxie : une grue n'est pas prévue pour pendre mais pour lever lentement des poids importants et sans à-coup.

* Notons ici que lorsqu'un homme lorgne vers une femme, et même en cas de viol, c'est toujours elle qui sera suspectée de provocation et qui morflera le plus car on la supposera consentante ou dévergondée, ce qui explique les raretés des plaintes pour viol, harcèlement ou agression sexuelle. Il arrive cependant que certaines "plaintes" existent tout de même et soient entendues mais en général il s'agit d'un prétexte pour condamner à mort un opposant. Ceux-ci sont alors pendus comme le fut le jeune acteur Payam Amini avec un écriteau d'infamie autour du cou, (cf la photo sur laquelle il a été enlevé) à l'instar de ce qui s'est passé en France sous Vichy où des résistants étaient souvent exécutés en même temps que de vrais criminels de droit commun, une manière de brouiller les pistes et de les humilier, comme ce fut le cas pour Gustave Nouvel et tant d'autres (lien).

"Après nous, d'autres reprendront le flambeau" (Payam Amini)

vendredi 17 septembre 2010

Cliquer sur l'image pour le sommaire
des blogs Hélène Larrivé


Pour ceux qui lisent en Iran. Transmettez, gardez courage, on est avec vous. Loin et près à la fois.

mercredi 8 septembre 2010

Historique de Sakineh, coran et haddith, ce n'est pas pareil



Sakineh Mohammadi Ashtiani, née en 1967 est azérie, la minorité nationale la plus importante en Iran- 16 millions de personnes, soit un quart de la population, issue de l'Azerbadjan autrefois sous domination soviétique... dont une partie, le haut Karabag, est à présent revendiquée à la fois par les arméniens -majoritaires- et par les azéris, d'où  un conflit extrêmement meurtrier et des "déplacements" de populations, notamment azéries -après des massacres dont celui de Khojaly- chaque groupe accusant l'autre de génocide. Comme tous, elle parle l'azéri, une langue proche du turc -et ne comprend pas le farsi-. Peu instruite, désarmée, elle a été provisoirement épargnée grâce à des avocats courageux et pugnaces, ainsi que son fils et des gens comme Mina Ahadi qui ont lancé pour elle une campagne devenue à présent internationale. Il ne faut pas lâcher ni croire ceux qui nous rassurent afin qu'on baisse la garde : 14 autres femmes sont en instance de lapidation : si Sakineh est sauvée, ce sera un pas mais un pas seulement pour qu'on s'attaque au cas des 14 autres.

   

L'Azerbadjan étant -selon les iraniens- une création de Staline en vue de s'approprier le nord de l'Iran,  depuis l'éclatement de l'Union soviétique, le haut Karabagh, son interface avec l'Arménie qui le revendique a été le théâtre d'un conflit qui a duré 8 ans, a fait 20 000 morts et généré des exodes massifs de populations tant arméniennes qu'azéries suite à des "épurations ethniques".



De fait, tout un peuple réfugié est directement passé de la domination soviétique (!) aux mollahs iraniens... de Lénine à Khomeiny, et pour les femmes, des statues monumentales de travailleuses agricoles peu vêtues à la réclusion en tchador... Choc vertigineux. Est-ce une des causes du drame ? peut-être, aussi.

 Sakineh est emprisonnée depuis 2006 après avoir d'abord été condamnée en 2006 à 99 coups de fouet pour adultère, qu'elle a subis devant son fils. Elle est ensuite condamnée à mort par lapidation pour ''adultère et complicité de meurtre contre son mari''. Ses aveux de complicité de meurtre ont été obtenus sous la torture. Cette charge aurait ensuite été abandonnée.

L'ambassade iranienne affirme que la peine de mort n'effectuerait pas par lapidation. Sur quels chefs, cette  peine, cela n'est pas dit. Adultère seul, complicité de meurtre, les deux? L'Iran affirme de toutes manières ne plus pratiquer ce châtiment. Mais la mort par pendaison -en principe à une grue donc par levage et non par précipitation- quoique moins spectaculaire, n'est peut-être pas tellement moins horrible.


Charia, hadiths et Coran, la lapidation

Au 8ème siècle, 2 siècles après la mort du prophète, un Imam Ibn Anas rassembla un ensemble de ''hadiths'' classés selon des questions de jurisprudence posées à l’époque et traitées selon son avis personnel. Les hadiths sont les récits des paroles ou des actes exemplaires de Mohamed rapportés parfois très longtemps après sa mort par une succession de témoins dont parfois l’origine se perd dans la nuit des temps... et non, comme le Coran, la parole divine elle-même: on peut en recenser une infinité et beaucoup sont suspects.

Le calife Al Rachid proposa de faire du recueil de Ibn Anas la référence unique. Il refusa: ''cela n'est pas possible dit-il car les compagnons du prophète, dispersés après sa mort, ayant tous rapporté ses hadiths, les gens de chaque ville en connaissent de différents…'' Sous-entendu, les miens ne valent pas plus que les autres… Un bel exemple de tolérance et de relativisme… qui ne fut pas suivi.

Car par la suite, différents recueils formèrent ce qu’on a appelé la Charia (la voie); plusieurs écoles codifièrent des récits choisis sur des milliers pour en former un tout. Des califes, souvent par intérêt politique en ont privilégié certains et négligé d’autres. L’ossature de la ou plutôt des Charias détermine pour les fidèles ce qui est obligatoire (le respect des piliers de l’islam), ce qui est recommandé, (le mariage), ce qui est indifférent, ce qui est blâmable mais non interdit (le célibat ou le divorce) et ce qui est interdit (le vol, le meurtre…) ou les tabous alimentaires.

La fatwa est un avis consultatif, une interprétation parmi les possibles du droit musulman par une autorité religieuse individuelle fournie à quelqu’un qui la réclame au sujet d’un cas spécifique. Il n'y a pas d'autorité suprême dans l’Islam donc elle ne concerne qu’une situation, une période, un lieu et une personne déterminés, et pourra être confirmée, révisée, annulée, ignorée ou même, dès son édit, rejetée par de nombreux musulmans. Hadiths et Fatwas n’ont donc pas force de parole divine directe et ne sauraient remplacer ni compléter le texte ''qui se suffit parfaitement'' et faire état d’éléments (par exemple de sanctions) qui n’existent pas: ce serait privilégier la parole d’un homme, si sage fût-il, à celle de Dieu.


Certes on peut admettre des ''mises à jour'' obligatoires, des applications utiles relatives à des situations qui ne pouvaient exister au 6ème siècle, sans garantie absolue de validité et toujours à condition qu’elles se réfèrent au plus près possible au texte lui-même. Or, n’oublions pas: ''Allah est miséricordieux et pardonne…'' Mais les ajouts gratuits concernant des sanctions spécifiques d’actes qui existaient au 6ème siècle, par exemple l’adultère, n’ont pas lieu d’être : si Dieu avait voulu la lapidation, il l’aurait révélé au prophète. S’il ne l’a pas fait, passer outre est spécieux. 



  Photo floutée d'après le cliché réel de Hajiyeh Esmaelvand avant sa lapidation



  Une campagne lancée pour trouver un soutien et annuler la sentence a eu un retentissement médiatique et politique international.
Elle a d'abord été jugée le 15 mai 2006 à Tabriz, plaidant coupable de ''relation illicite'' avec deux hommes, bien que cela ait eu lieu après la mort de son mari. Elle a reçu 99 coups de fouet et a survécu.

En septembre 2006 lors du procès d'un des deux hommes pour le meurtre de son mari elle a  de nouveau été mise en cause.

Condamnée à mort par lapidation, elle revient plus tard sur ses aveux, déclarant que ceux-ci avaient été faits sous la contrainte, et qu'elle ne parle d'autre part pas le farsi. Elle n'a pas eu d'avocat avant la fin de la procédure d’appel. La Cour suprême iranienne a confirmé la peine de mort le 27 mai 2007, de sorte que seule une grâce accordée par l'ayatollah Khameni pourrait éviter l'exécution.

Ami de la France, on peu supposer/espérer qu'il le fera. L'image de l'Iran, terre de culture millénaire,  celle de Cyrus, est en cause.
Idem, photo floutée
Ce qu'il reste de la victime lorsqu'on la sort du trou où on l'a enterrée jusqu'à la poitrine.


En juillet 2010, son exécution imminente a été suspendue suite à une campagne à l'initiative de ses deux enfants (voir lettre qui suit)  sans que la condamnation à mort ne soit levée. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes et des organisations de défense des droits humains, notamment ainsi que différentes personnalités ont exhorté les autorités iraniennes à stopper l'exécution. L'ambassade d'Iran à Londres a déclaré qu'elle ne serait pas exécutée par lapidation, mais par une autre méthode.
La presse en Iran a eu interdiction de faire état de cette affaire.

Son avocat, Mohammad Mostafaei, inquiété par les autorités iraniennes a demandé l'asile en Norvège. Sa femme n'a pu quitter l'Iran et elle a été inquiétée.





Il n'y a pas qu'en Iran !
Note : cette jeune femme
n'est évidemment pas
Sakineh et ne lui ressemble
en rien !!!
Une minute de silence...
Cela n'arrivera pas, plus, jamais... L'Iran a besoin de nous,
aussi. Comme n'importe quel pays. L'argent est une arme,
aussi. L'opinion internationale également...


Dans l'antiquité... et à présent. Au Kurdistan aussi, chez les yézédis ici,
une jeune fille de 17 ans est lynchée par sa famille parce qu'elle aimait un
musulman. C'était hier, et à deux heures d'avion. Juliette et Roméo.






Le 1er août 2010, le Brésil lui a offert l'asile. Le 3 août 2010, l'offre était rejetée par Téhéran, le président Lula ne disposant pas selon l'Iran de toutes les informations sur cette affaire. Le Times précise que ce commentaire vient peu après que Jahannews ait déclaré, sans mentionner de source, que Mme Ashtiani avait été déclarée coupable du meurtre de son mari mais que n'avaient pas été rendus publics les détails ''trop horribles'' du crime. Cette redéfinition du crime qui aurait déterminé la condamnation à mort intervient après le tollé suscité par la sentence bien que selon le Times, avant le 11 juillet 2010 les autorités iraniennes comme son avocat disaient qu'elle n'était condamnée que pour adultère. Dans une interview publiée le 6 août 2010 elle affirme, concernant l'inculpation pour meurtre, qu'elle a été acquittée.
 
Le 4 août, les autorités iraniennes ont dit à son avocat qu'elle reste sous le coup d'une condamnation à mort par pendaison. Une décision définitive devait être prise. Le même jour la Cour suprême de Téhéran rejette la demande de réouverture du procès et étudie la demande du procureur de Tabriz de l’exécuter. Le dossier est transféré au procureur général adjoint Mortazavi.
Le 10 août, Hillary Clinton mentionne Sakineh dans une déclaration où elle exhorte l'Iran à respecter les libertés fondamentales de ses citoyens.
Le 28 août, 300 personnes se sont rassemblées sur le Parvis des droits de l'homme à Paris dont plusieurs personnalités, comme Marek Halter, Yamina Benguigui, l'association Ni putes ni soumises, la Ligue du droit des femmes et le mouvement pour la paix. Des manifestations similaires étaient organisées dans 100 villes dans le monde. A l'issue du rassemblement, les présidentes des trois associations organisatrices sont allées sous escorte vers l'ambassade d'Iran, où elles ont déposé dans la boîte aux lettres un courrier demandant à Téhéran de gracier la jeune femme.



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  LE S.O.S. DE SON FILS

Ne permettez pas que notre cauchemar devienne réalité !
Sauvez notre mère !

Aujourd’hui, nous tendons nos mains aux gens du monde entier. Cela fait maintenant cinq ans que nous vivons dans la peur et dans l’horreur, privés de l’amour maternel. Le monde est-il si cruel qu’il peut regarder cette catastrophe sans rien faire ?
Nous sommes Fasride et Sajjad Mohammadi e Ashtiani, les enfants de Sakine Mohammadi e Ashtiani. Depuis notre enfance, nous savons avec douleur que notre mère est emprisonnée et nous attendons la catastrophe. Pour dire la vérité, le terme de « lapidation » est si horrible que nous essayons de ne jamais l’utiliser. nous disons plutôt que notre mère est en danger, qu’elle peut être tuée et qu’elle mérite qu’on l’aide.
Aujourd’hui, alors que presque toutes les options ont échouées dans des impasses, et que l’avocat de notre mère dit qu’elle est en situation de danger, nous avons recours à vous. Nous faisons appel à tous les gens du monde, qu’importe qui que vous soyez et où vous vivez sur terre. Nous faisons appel à vous, gens d’Iran, à tous ceux d’entre vous qui ont fait l’expérience de la souffrance et l’horreur de perdre un être aimé.
S’il vous plaît, aidez notre mère à rentrer à la maison !
Nous tendons avant tout nos mains aux Iraniens vivant à l’étranger. Aidez à éviter que ce cauchemar devienne réalité. Sauvez notre mère. Nous ne pouvons pas exprimer l’horreur de chaque moment, de chaque seconde de notre vie. Les mots ne peuvent pas exprimer notre angoisse…
Aidez à sauver notre mère. Ecrivez et demandez aux responsable de la libérer. Dites leurs que personne n’a porté plainte contre elle et qu’elle n’a rien fait de mal. Notre mère ne doit pas être tuée. Il y-a-t-il une seule personne pour écouter cela et nous porter assistance ?
Faride et Sajjad Mohammadi e Ashtiani
Lettre diffusée par le Comité Contre la Lapidation ; Mina Ahadi : +49 177 569 2413

LE TEMPS PRESSE : PENDANT LE RAMADAN, IL N'Y A PAS D'EXECUTION MAIS IL FINIT  DEMAIN, VENDREDI 10 SEPTEMBRE !

Ne croyez pas comme certains qu'elle soit sauvée : un réexamen ne signifie pas qu'elle soit hors de danger, et ça peut aller très vite: réexamen, décision défavorable, exécution. Malgré les avancées, il ne faut pas lâcher. 
Signez la pétition et/ou envoyez un message à : petition@laregledujeu.org
ou une lettre à Sakineh directement sur le site : elle ne les aura pas mais ses enfants-amis, si.

Et enfin un excellent site informatif au jour le jour ou presque dont je joins un article :
14 femmes également sont en "attente de lapidation" dans les couloirs de la mort en Iran.
http://www.ripostelaique.com/spip.php?page=contact

Sauver Sakineh, sortir du couloir de la mort les 14 autres femmes condamnées à être lapidées !

Lundi 13 septembre 2010, par Alain Rubin
Ce dimanche après-midi, nous étions plusieurs centaines de parisiens à nous retrouver aux pieds du monument de la République, sur la place parisienne du même nom. Quand je suis arrivé, Bernard Henri Levy parlait par téléphone avec, depuis Téhéran, le fils de Sakineh. Elle est une victime, parmi beaucoup d’autres, de l’arbitraire et de la violence érigés en principes « religieux ». Cet arbitraire et ces violences visent à soumettre tous les iraniens, mais ils frappent pour écraser et s’exercent contre les femmes avec plus de brutalité et sont accompagnés d’humiliations quotidiennes multiples. Sadjab, un des fils de Sakineh, est un jeune poinçonneur d’autobus de 22 ans. Il vit à Téhéran et y travaille de 6 heures le matin jusqu’à 23 heures, chaque jour. Il a expliqué la situation tragique de sa maman qui est innocente, remercié la solidarité et lancé un appel aux participants au rassemblement, je le cite : « je connais tous les risques que je prends, qui sont réels. Aidez-nous à sauver ma mère ! ».

Le jeune homme a salué la mobilisation internationale qui se développe et dont il espère qu’elle sauvera sa mère. Ce qui m’a frappé, c’est que les seules pancartes présentes étaient ces centaines de petits rectangles de Ni Putes Ni Soumises, auxquelles s’ajoutaient quatre pancartes de l’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) ainsi qu’une petite pancarte de Riposte Laïque. Le PS, le NPA, les Verts, le PCF, la « Libre Pensée », -tous des professionnels de la lutte pour le droit et contre la « fascisation »-, aucun n’étaient là. Manifestement, la cause des femmes d’Iran, le despotisme qui les écrase au nom de Dieu version Ayatollahs, cela ne les intéresse pas, pas encore ?? Attendent-ils l’assassinat judiciaire de cette mère de famille pour protester ? Vont-ils laisser sans réponse l’appel angoissé mais confiant du fils de Sakineh ?

Il faut noter les interventions émouvantes et dignes des comédiennes et réalisatrices, Elsa Zylbersztein et Yamina Benguigui, celle de la représentante de l’UEJF, celle de Fodé Sylla qui nous expliqua, avec conviction et force, que ce « combat pour sauver Sakineh fera date ». Un jeune étudiant africain parlera au nom de la Confédération Etudiante. Il invitera les présents, et les encore absents, « la communauté universitaire, les étudiants, les enseignants » à amplifier et maintenir la mobilisation : pour sauver Sakineh et les autres femmes qui attendent la mort barbare que leur réserve la dictature de la « révolution islamiste » qui a frustré le peuple iranien des résultats de son vote de juin 2009.

Etaient aussi présents, parmi les manifestants, Fadela Amara, Ministre en exercice, et François Zymerai, ancien député socialiste au parlement européen. Carla Bruni-Sarkozy enverra un message très digne, qui sera applaudi et qui exprimerait la position de son époux. Les iraniens de Paris étaient au rendez-vous. La présidente de NPNS donnera la parole à une militante iranienne, elle-même ancienne détenue avec Sakineh, représentant le mouvement « one million signatures ».

La représentante de ce groupe citoyen iranien, informera les participants que Sakineh n’est pas la seule dans le couloir de la mort des geôles iraniennes. Elles sont quatorze femmes qui attendent la lapidation. Deux de ces femmes l’attendent dans la prison où se trouve Sakineh. Ces quatorze femmes attendent l’application du verdict rendu par une justice barbare et satisfaite de sa barbarie.
Dans cette prison, 200 femmes s’entassent dans quatre chambres cellules, une pour les droguées, une pour les prostituées. Sakineh est détenue dans une troisième, avec les politiques et les meurtriers. Elles sont trente cinq femmes, trente cinq, à se serrer chaque seconde pour vivre et dormir. Quand Sakineh est rentrée du tribunal et que ses compagnes de souffrance ont appris la décision de lapider Sakineh : « Toutes nous avons été tellement choquées… et Sakineh a perdu connaissance. »

La conclusion de la militante iranienne est très importante. « Je suis confiante, quand je vois la solidarité internationale qui se développe… J’ai été témoin de tortures, de viols et d’exécutions ». Les professionnels de la défense des droits, les professionnels de la manifestation de rue en masse, dès que le gouvernement dit ou prétend faire quelque chose qui n’est pas bien, qui serait, disons le mot, qui serait du fascisme, ou du néo pétainisme s’apparentant à celui des rafles des années quarante, vont-il entendre la voix des femmes d’Iran ? Non ? Attendent-ils a mise à mort barbare de Sakineh pour verser une larme de crocodile ?! La militante iranienne nous invitera à signer et faire signer la pétition de son association. « Votre présence, c’est un coup de chaleur au cœur pour nous autres iraniens ». Je la signerai et je vous invite à le faire aussi.

Ouvrons ici une parenthèse : Je me disais en écoutant cette femme courageuse, qu’une belle âme doucereuse nous a parlé hier devant les caméras du monde entier. Cet homme nous parlait, au nom du peuple américain. Il nous interpellait, à l’occasion des attentats du onze septembre. Il était en colère, mais calme, résolu et digne. Il a parlé. Il s’est affirmé, comme un théoricien et comme un défenseur intransigeant de la tolérance religieuse, comme un militant de la cohabitation apaisée entre hommes et femmes de différentes cultures. On l’aura reconnu, il s’agissait du Président Obama. Je me disais, en écoutant la courageuse compagne de cellule de Sakineh, que cette belle âme de Président des Etats-Unis avait eu l’occasion, il y a quelques heures, de s’adresser à Sakineh et à ses candidats bourreaux. Mais Barak Hussein Obama ne l’a pas fait. Il a seulement pointé du doigt ses compatriotes, leur reprochant un manque d’empathie pour l’islam qui devrait être absolument distingué du gang djihadiste d’Al Qaïda*1. Je veux lui dire ceci : Monsieur le Président, si vous voulez que vos compatriotes vous croient et, plus largement, si vous voulez rester crédible auprès de l’opinion internationale : qu’attendez-vous, pour réclamer vive sauve pour Sakineh !

Cet islam, calme et chaleureux, que vous promouvez auprès de vos concitoyens, est-ce qu’il condamne définitivement la mise à mort barbare de femmes que l’on lapide ? Est-ce qu’il réclame vie sauve pour Sakineh, est-ce qu’il va le faire avant qu’il ne soit trop tard ? Mais peut-être que ces bons associés, constructeurs d’un centre islamique de treize étages, par lesquels le scandale est venu aux USA, ne s’intéressent pas à la lapidation des femmes ? Non, je me trompe ? Tant mieux. Cet islam de paix, de tolérance et de bienveillance, que vous opposez au méchant Al Qaïda qui ne serait pas l’islam, il doit bien aussi se trouver du côté de Téhéran, chez les Ayatollahs. Alors, qu’attendez-vous pour vous adresser à sa générosité méconnue ? Mais peut-être n’avez-vous pas encore appris la sentence qui menace La vie de Sakineh ?

Je voudrai aussi noter la conclusion de la courageuse et talentueuse présidente de NPNS, elle s’adresse à chacun de nous dans ce pays. Elle veut nous dire que Téhéran, c’est aussi Paris et les cités des « quartiers sensibles » : … « (…) il faut faire en sorte que les filles des cités sortent de leurs prisons, comment pousser ce cri, ici, pour Sakineh, et laisser, chez nous, se passer l’intolérable ! »
Alain Rubin

 
... Et pendant ce temps, Sarah Brahmani (lien), néerlandaise, est pendue le 29/1 !


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